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En week-end ou pendant les vacances, certains français n’envisagent rien d’autre que le repos. Pour d’autres, impossible d’imaginer rester en place : il leur faut de l’adrénaline. Certaines activités se prêtent plus que d’autres à ce type d’envie et le saut à l’élastique en fait assurément partie.
Comment être sûr de faire le bon choix quand on apprend que l’on distingue plusieurs types de sauts, mais aussi que l’on ne sait pas si l’on correspond physiquement et psychologiquement aux conditions pour pratiquer cette activité ? Tout simplement en compulsant ce guide où nous avons répertorié également quelques-uns des meilleurs endroits où faire du saut à l’élastique en France, en fonction des régions.
Petit historique du saut à l’élastique
L’envie d’adrénaline : quelque chose de moderne ? Pas vraiment, car on trouve des traces de ce type de saut au Vanatu où les grands adolescents s’attachaient alors par le biais d’une simple liane à un Gol (une construction en bois) pour marquer le passage à l’âge adulte. Le saut dans le vide marquant cette étape de transition entre le fait d’être un enfant et un homme.
Il est évident qu’il devait y avoir quelques malheureux accidents. C’est pour lutter contre ce fait et en faire une attraction grand public que A.J Hackett a créé le saut à l’élastique tel qu’on le connait aujourd’hui.
A savoir : l’élastique utilisé aujourd’hui est constitué de 1000 fils de latex ; un matériau très résistant mais étirable, pour assurer la sécurité des millions de personnes qui ont déjà tenté l’aventure.
Saut à l’élastique : comment se déroule une session ?
Le saut à l’élastique n’est pas une activité que l’on fait au débotté, il faut un minimum de préparation. Ainsi, quand l’activité est réservée, il faut se rendre à l’heure dite, à l’endroit indiqué, pour que chaque partie se présente (le client et le moniteur). Le moniteur de saut fait un briefing technique qui reprend toutes les étapes du saut à l’élastique. Pour ce faire, il détaille l’équipement qui est utilisé et comment il est attaché. Les consignes de sécurité ainsi que les postures à adopter sont décrites pour que le participant possède tous les éléments afin de vivre au mieux son expérience.
Il y a bien entendu un temps d’échange où la personne qui s’apprête à sauter peut poser toutes les questions qu’elle souhaite afin de se sentir prête. La phase suivante consiste en le fait de mettre le harnais et l’attache de chevilles où va être installé l’élastique. Même si c’est toujours un moniteur certifié qui fait l’accompagnement des clients et qui a la consigne de répéter avant le saut comment procéder, c’est le chef des lieux qui vient vérifier que tout a été fait comme il se doit avant de sauter, car sa responsabilité est engagée.
Selon le type de saut que vous aurez choisi, vous serez amené sur le pont, le viaduc ou la plateforme de saut. Pour ne pas avoir le vertige, il est conseillé de ne pas regarder en bas, mais plutôt de se focaliser sur un point devant soi. Cela peut être la cime des arbres par exemple. Le moniteur procède alors à un décompte à rebours partant de trois, pour que vous vous élanciez après le 1.
C’est le moment de se jeter dans le vide, pour éprouver une sensation de liberté et de légèreté. Le fait d’être retenu par l’élastique après la chute libre fait osciller le corps pendant quelques minutes, le temps de se remettre un peu de ses émotions. Généralement, quand on a apprécié, on n’a qu’une envie : réitérer l’aventure. Il faut pour cela procéder à une nouvelle réservation ou tenter un autre type de saut.
Quand les oscillations sont finies, du personnel est à disposition au sol pour vous faire descendre alors que vous êtes tête en bas et retirer l’équipement. Même si cela est tentant, les personnes qui sautent ne peuvent pas embarquer un appareil photo, une caméra ou même un smartphone. Mais pour immortaliser cette chute libre et votre exploit, vous pouvez demander à un proche de s’en charger pour vous. Il est bon de savoir que certaines entreprises incorporent cela dans la prestation, ce dont il faut s’assurer au moment de la réservation.
Où peut-on pratiquer le saut à l’élastique en France ?
Il existe une foule d’endroits où l’on peut pratiquer le saut à l’élastique au sein de l’hexagone. Impossible de se montrer exhaustifs et de tout lister. Nous avons choisi deux endroits à chaque fois, en fonction des régions. Il faut parfois faire de la route pour pouvoir faire un saut à l’élastique, même si l’activité se démocratise de plus en plus. Nous vous invitons à faire vos propres recherches basées sur l’endroit où vous vous trouvez ou là où vous vous rendez si le saut à l’élastique s’envisage pendant des vacances. N’oubliez pas de regarder quel type de saut vous attire, ce qui peut orienter vers l’un ou l’autre des prestataires.
Alsace
Il est possible de sauter depuis le viaduc de Claudon dans les Vosges. Pour 90 euros, le participant repart avec un souvenir impérissable de son saut à l’élastique traditionnel. Pour 110 euros au même endroit, vous aurez droit à un bain de fraicheur si vous passez par un autre prestataire qui propose lui, un saut à l’élastique avec toucher d’eau.
Aquitaine
Vous vous rendez prochainement en Aquitaine ? Pourquoi ne pas vous offrir un saut depuis le Pont Napoléon à Luz-Saint-Sauveur avec votre moitié ? Avec ce saut en tandem, les tarifs démarrent à partir de 150 euros. Le viaduc de l’Isle Jourdain permet de toucher l’eau (tête ou torse) pour 60 euros.
Auvergne
Le descriptif du saut pendulaire vous intrigue et vous voulez tenter l’expérience ? C’est possible en Ardèche en sautant depuis le viaduc de Lavilledieu et ce, pour un tout petit prix : 40 euros. Mais vous pouvez aussi prendre le l’élan en optant pour le viaduc de la Recoumène.
Bourgogne
Si c’est le budget qui vous empêche de faire du saut à l’élastique, vous serez heureux d’apprendre que cela est possible dès 55 euros au Viaduc de Culan. C’est le viaduc de Juré qui peut vous permettre de faire vos premières armes et de le faire avec un autre paysage et ce, pour 95 euros.
Bretagne
N’hésitez pas à vous rendre à 1h30 de Rennes au Viaduc de la Souleuvre pour votre saut à l’élastique, vous ne serez pas déçus par le cadre d’exception et vous paierez pour cette aventure à partir de 99 euros.
Centre
Quitte à faire le grand saut et crier à plein poumons, autant que cela soit filmé. C’est tout à fait possible depuis le viaduc de Saint-Georges-le Gaultier pour 85 euros. Si vous n’avez pas cette exigence, le viaduc de Druyes est une bonne alternative pour 5 euros de plus.
Champagne-Ardenne
Le saut à l’élastique avec toucher d’eau apporte encore plus de sensations : si vous en êtes persuadé, vous avez le choix entre le viaduc d’Exermont et celui de Claudon. Si vous voulez d’autres types de saut, vous avez le choix entre différents prestataires très appréciés.
Ile de France
Il faut faire un peu de route, mais cela vaut vraiment la peine si l’on est un francilien en quête de sensation forte. Pour cela, direction le viaduc de Saint-Georges qui se trouve à deux heures de Paris pour un saut à 85 euros. Le viaduc de Druyes est plus près et déjà cité lui aussi dans ce guide.
Languedoc-Roussillon
avec un proche ou en amoureux, tentez le saut à l’élastique en tandem à Alzon dès 100 euros. Si vous n’arrivez pas convaincre, faites l’expérience seul(e) depuis le viaduc de Sainte Eulalie de Cernon pour un prix plus raisonnable : 50 euros.
Lorraine
Le nom de la Roche des Corbeaux vous inspire pour votre premier saut à l’élastique. Et si l’on vous disait que cette adresse dans le 67 est aussi celle où le saut est proposé au meilleur tarif ? Sinon, vous pouvez vous rendre à Amnéville : les critiques sont excellentes pour un saut de tremplin.
Midi-Pyrénées
Imaginez faire un saut à l’élastique dans un lieu prestigieux… C’est exactement le cas si vous choisissez de sauter depuis la grotte du Mas d’Azil et ce pour 80 euros. Près de Rodez et plus précisément de Sainte Eulalie de Cernon, vous pouvez prétendre sauter dès 70 euros en ayant une trace vidéo de votre exploit.
Normandie
La proximité géographique de Paris ouvre le champ des possibles avec le saut depuis le Viaduc Saint-Georges, pour un prix de 85 euros, mais vous pouvez aussi choisir une tyrolienne géante ou une balançoire au Viaduc de la Souleuvre.
Région PACA
Vous voulez savoir ce que cela fait d’être un oiseau ? Pas de doute, le saut à l’élastique est fait pour vous. Vous pouvez sauter, solidement attaché à un élastique depuis le Pont de l’Artuby même si cela vous coûtera 140 euros et plus. Si vous préférez vous rendre à Briançon pour assouvir votre passion (ou votre nouvelle envie), il ne vous en coûtera que 75 euros.
Pays de la Loire
Le viaduc de Coquilleau vous attend pour votre futur saut à l’élastique. La vue est magnifique et le prix raisonnable : 70 euros. Si vous voulez vous rapprocher de la région parisienne, c’est plutôt le viaduc de Saint-Georges-le-Gaultier qui sera votre choix, certainement.
Poitou-Charentes
Un peu d’élan, on souffle un bon coup et on se lance : vous vous y voyez déjà ? Et si vous réserviez votre saut à l’élastique au Viaduc de Cluis ? A moins que vous ne préfériez le Viaduc Le Blanc…
Rhône-Alpes
Le saut pendulaire vous attend pour des sensations inédites au Viaduc de Lavilledieu. Vous pouvez aussi être attaché dans le dos si vous le préférez en sautant depuis le viaduc de Juré…
Les différents types de saut
Si l’on demandait à une personne qui n’a jamais pratiqué de dire comment elle comprend le fonctionnement d’un saut à l’élastique, il serait normal qu’elle réponde que cela consiste en le fait de se jeter dans le vide, attaché à un élastique qui va éviter bien entendu la chute, pour éprouver des sensations fortes. Cela est vrai en partie. Car cette pratique suscite tellement l’engouement que certaines personnes en ont créé différentes déclinaisons. Il faut donc savoir exactement ce que l’on veut faire pour réserver le bon saut à l’élastique. Nous avons donc à cet effet expliqué ci-dessous les différents types de sauts et leurs caractéristiques.
Le traditionnel
Il s’agit bien entendu de sauter de manière classique ; d’où le nom ; mais il existe pourtant deux façons bien distinctes de sauter et ce, pour ne pas obtenir, au final, les mêmes sensations. Si vous voulez absolument voir tout ce qui se passe, une fois que l’élastique est solidement attaché au niveau de vos pieds, vous allez certainement choisir le plongeon du cygne ; plus connu sous le nom anglophone de Swan Dive. C’est une manière de garder le contrôle sur le saut, d’une certaine manière.
Pour plus d’adrénaline et une perte un peu des sens, le Back Dive que l’on peut traduire par saut ou plongeon en arrière suppose de sauter en tournant le dos au vide.
Le saut avec toucher d’eau
Le principe du saut à l’élastique est de se jeter au-dessus du vide. Mais certaines personnes peuvent être rassurées par la présence de l’eau en contrebas ou encore trouver cela plus beau. Elles peuvent alors opter pour le saut avec toucher d’eau qui suppose de choisir un lieu où le saut se fait depuis un pont ou un aqueduc. La différence entre les deux est généralement relative à la hauteur depuis laquelle on s’élance ou se laisse tomber.
L’eau est touchée dès le premier saut, sachant que c’est le participant qui décide s’il veut seulement pouvoir y mettre la main, plonger la tête voire même carrément tout le torse. Il faut bien entendu que l’eau soit suffisamment profonde pour permettre cette immersion ce qui relève des compétences de l’entreprise organisatrice de l’activité.
Le tandem
Vous êtes en couple et vous partagez le même amour des activités à fortes sensations ? Vous avez un ami ou un membre de la famille avec qui vous aimez partager certaines aventures sous le signe du frisson ? Quand vous aurez fait le tour des montagnes russes des parcs d’attractions, il y a fort à parier que vous aurez envie de passer à l’étape supérieure en envisageant le saut à l’élastique.
Seconde après seconde, pendant la préparation, vous partagez l’enthousiasme, la peur de l’autre participant, ce qui contribue à augmenter la vôtre. Comme nous allons le voir dans la FAQ, le saut à l’élastique pour qu’il soit pratiqué sans danger doit tenir compte du poids des participants pour que l’élastique, soumis à une forte pression lors du saut, ne cède pas.
Dans le cas d’un saut en tandem, cet élastique doit supporter le poids de deux individus. Il faut donc vérifier scrupuleusement son nombre de kilos et celui de son ou sa partenaire, pour prendre le matériel le plus sécuritaire et ainsi sauter sans crainte.
Le saut de tremplin
Ce type de saut est particulièrement spectaculaire et est donc à réserver sans doute aux personnes qui ont déjà tenté le saut traditionnel et l’ont apprécié. Ici, l’équipement varie un peu puisque le participant est relié à deux élastiques mobiles qui sont accrochés de part et d’autre d’un harnais qui est enfilé au niveau de la taille.
Le participant choisit l’accessoire qui va lui permettre de prendre le plus d’élan sur un tremplin. Cela peut être un trampoline pour d’abord sauter en l’air avant de sauter dans le vide, mais cela peut être également en fonction des saisons une luge d’hiver, un vélo, à moins que l’on préfère doser son effort et maitriser son saut tout simplement en utilisant ses jambes pour courir.
En tout cas, une fois l’élan pris sur le tremplin, le participant saute dans le vide jusqu’à ce que le système d’élastique se bloque afin que la personne puisse être redescendue au niveau du sol en tyrolienne.
Le saut pendulaire
Le saut de tremplin vous a laissé sur votre faim ? Pas de souci, car vous allez trouver en le saut pendulaire celui qu’il vous faut. Le ponting comme on l’appelle également (même si certains professionnels en parlent aussi en utilisant des termes anglophones tels que le pendulum jump) est un saut qui s’effectue en sautant d’un viaduc.
Mais contrairement à un saut classique, l’élastique est accroché à une autre extrémité du pont ce qui fait qu’après le saut classique, la personne doit ensuite suivre un mouvement circulaire avec remontée par balancement à grande vitesse ; ce qui explique le nom de pendule. Il ne faut pas avoir peur de la vitesse, parfois la tête en bas, (même si cela ne relève pas de l’obligation pour ce dernier point) car elle peut atteindre 100 km/heure. Il est bon de noter que l’expérience peut être vécue seul ou en tandem.
La tyrolienne géante
Pour certains puristes, il ne s’agit pas d’un saut à l’élastique, mais pour certains, cela constitue parfois une première étape qui permet de se lancer (sans mauvais jeu de mots) la fois suivante en choisissant un des sauts précédemment décrits. Ici, la personne se trouve à plusieurs dizaines de mètres de haut, assise sur un harnais. Quand elle se sent prête, elle s’élance pour descendre via un câble à plus de 100 km/heures sur des centaines de mètres. On peut aussi trouver dans certaines régions des balançoires géantes où l’on monte à plusieurs.
Questions fréquentes sur le saut à l’élastique
Même si vous avez lu avec assiduité ce guide complet, il est possible que vous ayez des questions subsidiaires concernant le saut à l’élastique. Nous avons listé les plus courantes pour vous tranquilliser.
Quel est le poids à ne pas dépasser pour pouvoir sauter à l’élastique ?
Est-ce que le fait d’être en surpoids peut limiter le fait de pouvoir sauter à l’élastique ou tout bonnement interdire cette activité ? Comme nous allons le voir, il faut que le corps soit suffisamment lourd pour que l’élastique puisse se détendre en douceur. Cela permet au participant d’éprouver de bonnes sensations pendant son expérience.
En termes de poids maximal, on recommande de ne pas sauter si l’on pèse plus de 130 kilos. Pour des raisons évidentes de sécurité, le moniteur procède à des réglages de l’élastique en fonction du poids de chaque participant. Il ne s’agit donc pas de faire preuve de coquetterie en s’enlevant quelques kilos que l’on imagine superflus !
A partir de quand et jusqu’à quel âge faire un saut à l’élastique ?
Certains enfants sont de vrais casse-cou, mais il faut néanmoins avoir assez de maturité pour pouvoir décider de se lancer depuis un pont. Il est nécessaire aussi que le corps soit suffisamment formé et corpulent pour pouvoir supporter l’équipement. Aussi, on recommande d’avoir au minimum 12 ou 13 ans pour pouvoir sauter la première fois. La présence des parents sera tout à fait obligatoire tout comme ils devront fournir une autorisation parentale pour les enfants de moins de 18 ans.
Même après 65 ans, on peut faire si on le souhaite son baptême de saut à l’élastique, mais pour des questions naturelles d’assurance et de sécurité, on demandera alors aux personnes de fournir un certificat médical prouvant que leur condition physique leur permet de pratiquer cette activité.
Comment s’habiller pour un saut à l’élastique ?
Avant le saut, il convient d’enlever tout ce qui pourrait sortir des poches ou tomber. Pas la peine de s’affubler d’une casquette ou encore de porter des lunettes de soleil. Il faut se sentir confortables dans ses vêtements et les femmes éviteront de porter des jupes ou des robes.
Quelle sont les sensations possibles durant un saut ?
Beaucoup de personnes se demandent si un saut à l’élastique peut créer des douleurs physiques. Ce n’est pas le cas en tant que tel, car l’élastique est conçu de telle manière à amortir l’impact. Même si cela semble impressionnant quand on regarde un tel saut, il n’y a pas d’à coups et on ne ressent pas de douleur dans le dos, par exemple. Par contre, on peut avoir des nausées à cause de la peur ou encore parce que l’on n’a pas réfléchi au repas que l’on vient de prendre et qui se révèle trop copieux pour une telle expérience.
Quel est le tarif d’un saut à l’élastique ?
Le coût moyen d’un saut tourne autour de 70 euros, mais on peut trouver bien entendu des prix nettement inférieurs (35 euros pour le moins cher) et tutoyant les 200 euros pour le plus onéreux. Comment expliquer cette différence ? Cela dépend en premier lieu de la réputation de l’entreprise et des commentaires positifs qui remontent après une telle expérience. Mais c’est surtout un cadre d’exception, la hauteur de saut ou encore les infrastructures qui ont été nécessaires pour la mise en œuvre d’une telle activité qui ont une incidence notoire sur le prix demandé au client.