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Essayons d’être directs : les traînées blanches laissées par les avions sont de la condensation de vapeur d’eau libérée par les moteurs des avions. Ces fumées de condensation sont le résultat de la combustion de l’hydrogène contenu dans le kérosène, le carburant utilisée dans l’aviation. On les appelles aussi “chemtrails“.
Pour être plus clair, pendant le vol, la vapeur d’eau des fumées d’échappement (ainsi que d’autres gaz tels que l’oxyde d’azote, le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et autres), qui est d’une température très élevée, entre en collision avec la température extérieure, qui est très basse, environ 40 degrés en dessous de zéro. C’est similaire à ce qui se passe lorsqu’il fait froid et que notre souffle, qui est à une température plus élevée, s’échappe et crée l’effet de fumée que nous connaissons tous.
La traînée blanche laissée par les avions derrière eux a toujours attiré l’attention, même des politiciens. De nombreuses questions nationales et européennes ont été posées à ce sujet.
Où la traînée se forme-t-elle ?
Plus la ligne est persistante, plus l’humidité est élevée. Si, en revanche, l’atmosphère est sèche, les traînées seront de courte durée ou ne se formeront pas du tout. Tout dépend de la hauteur de vol de l’avion. Les traînées de condensation se forment dans la haute troposphère, mais aussi dans la basse stratosphère. En général, l’avion se trouve entre 26 000 et 39 000 pieds, ou entre 8 et 12 km d’altitude.
Traînées de avions : théories du complot
Depuis la seconde moitié des années 1990, la croyance selon laquelle les traînées blanches des avions cachent autre chose est largement répandue. En particulier, de nombreuses personnes se demandent : “Que cachent vraiment les chemtrails des avions ?” Il s’agit d’une sorte de théorie du complot, qui supposerait que des substances chimiques ou biologiques non spécifiées seraient libérées dans le ciel au-dessus de zones fortement peuplées.
Il existe un certain nombre d’autres théories allant dans ce sens, qui ont été récemment alimentées par la confrontation dans les médias sociaux et certaines plateformes de discussion : expériences militaires ou gouvernementales présumées, techniques de conditionnement psychologique, blocage de l’expansion démographique, etc.
Traînées aériennes et trou dans la couche d’ozone
Une étude de la NASA dirigée par Patrick Minnis a montré que les traînées de condensation des avions étaient l’une des causes de l’augmentation de la température mondiale entre 1975 et 1994. L’étude est particulièrement importante en raison de l’impact du trafic aérien sur l’un des grands problèmes du présent et, surtout, de l’avenir : le changement climatique.
A savoir : Pendant les trois jours d’arrêt du trafic aérien provoqué par les attentats du 11 septembre aux États-Unis, la différence entre les températures maximales et minimales a été deux fois plus importante que la normale. Cela pourrait s’expliquer par la diminution des nuages de vapeur, qui aurait entraîné la dissipation de la chaleur du soleil.
À l’inverse, l’augmentation des cirrus retiendrait la chaleur. L’effet de serre classique. Une étude plus récente menée par l’Imperial College de Londres dans le ciel du Japon a en revanche montré qu’une variation de l’altitude des vols de quelques centaines de mètres – qui entraînerait de toute façon une nette augmentation de la consommation de carburant – pourrait réduire l’impact environnemental des avions de 59 %.